Accès groupes, entreprises et scolaires

Otarie de Californie

Zalophus californianus

Ordre : Carnivora / Famille : Otariidae / Genre : Zalophus

Poids

Mâle : 2,2m 200 300kg / Femelle : 2 m – 110 kg 

Milieu

Milieu marin côtier, étage supra littoral et épipélagique

Régime

Carnivore

Taille

200 – 220 cm

Gestation

11 mois

Longévité

20 – 25 ans

otarie_californie-1000x650

Localisation

Côte ouest Amérique du nord/centrale et océan pacifique

Qu'est-ce qu'une otarie de californie ?

Les otaries de Californie ont un pelage brun foncé noir avec des zones plus claire sur le ventre et les côtés. Elles possèdent des pavillons externes bien visible au niveau des oreilles, ce qui permet d’ailleurs de les différencier facilement des phoques, qui eux n’en possèdent pas et ont seulement un trou. Les 4 pattes sont robustes au point de pouvoir se dresser dessus et courir. Elles se terminent par des nageoires avec des griffes.  

Il est aisé de différencier une femelle d’un mâle car il existe un fort dimorphisme sexuel. Les mâles adultes pèsent trois à quatre fois plus que les femelles et possèdent un pelage plus foncé. Les mâles pèsent en moyenne 275 kilogrammes pour une taille 2,55 mètres de long mais certains individus peuvent peser plus de 390 kilogrammes. Les femelles quant à elle ne pèse que 90 kilogrammes en moyenne pour une taille de 1,80 mètres, pour 110 kilogrammes au maximum. En plus d’être plus robustes, les mâles présentent une crête sagittale, crête osseuse au sommet du crâne permettant l’attache des muscles de la mâchoire.  

Les chiots naissent avec un épais duvet brunâtre qui est remplacé lors d’une mue par un pelage noir d’adulte dans les premiers mois de sa vie.  

L’aire de répartition géographique de l’otarie de Californie s’étale tout le long des côtes Pacifique au Mexique, aux États-Unis et au Canada. Elle est également présente sur les îles Baja et Tres Marias au Galapagos ainsi qu’en mer du Japon.  

Les otaries de Californie, appelées aussi les lions de mer est l’une des 14 espèces d’otaries vivant sur Terre. Elles fréquentent surtout les côtes maritimes mais certains individus ont déjà été repéré dans les rivières. Elles affectionnent également les structures humaines telles que les jetées, ou les plateformes pétrolières.

En dehors de la période de reproduction qui s’étale de mai à juillet, les otaries de Californie présentent une séparation géographique selon le sexe. Les mâles se trouvent dans la partie nord de l’aire de répartition, alors que les femelles sont au sud.  

Ce sont des mammifères semi-aquatiques, qui passent beaucoup de temps à terre à se toiletter, se reposer et à sociabiliser. Le lion de mer peut dormir couché au sol ou bien debout, dressé sur ses pattes. Très agile au sol, il peut galoper à des vitesses proches de 25-30 km/h. Cependant au moindre danger il plonge dans l’eau pour s’y réfugier. Très à l’aise dans l’eau, il peut nager à plus de 30 km/h et sonder à 274 mètres de profondeur. Comme d’autres, il utilise l’écholocation pour s’orienter et naviguer sous l’eau. Il est capable de tenir 5 minutes en apnée.  

L’otarie ne peut ni transpirer, ni haleter, de ce fait, elle est dépendante des conditions extérieures pour réguler sa température corporelle. Afin d’éviter la surchauffe, elle doit trouver des zones d’ombres ou se réfugier dans l’eau. 

Les otaries de Californie se nourrissent exclusivement dans le milieu aquatique. Les proies sont diverses : anchois, hareng, merlan, merlu, calmar, poulpe… 

Elles peuvent se nourrir seul ou en petit groupe, les grands rassemblements sont assez rares, et n’ont lieu que lorsqu’une grande quantité de nourriture est disponible. Des observations de pêche coopérative avec d’autres espèces comme des oiseaux de mer ou des cétacés ont déjà été observé.  

Les prédateurs des otaries de Californie sont les orques, les grands requins blancs et les requins bouledogues.

La période de reproduction s’étale pendant de mai à juillet, période où les femelles sont à terre afin de s’occuper de leur nouveau-né. Des conflits apparaissent alors entre les mâles en quête de femelles. Les mâles deviennent donc territoriaux afin d’occuper les plages où se trouve les femelles. On parle de rookeries. Ce dernier reste alors à terre pour ne pas quitter ses partenaires et ne se nourrit donc pas du tout durant toute cette période. C’est pourquoi il existe un renouvellement de mâles environ toutes les 2 semaines.  

La période de gestation dure 11 mois, de ce fait les femelles mettent au monde leur chiot de mai à juin. Elles se rassemblent alors en grand nombre sur les plages pour la mise bas et pour l’élevage des premières semaines. Les femelles sont en chaleur 28 jours après la mise bas. C’est à ce moment-là que les mâles arrivent pour la reproduction, puis le schéma se répète d’année en année. A la naissance, les petites otaries mesurent environ 75 centimètres de long pour un poids de 5 à 6 kilogrammes.  

Les jeunes sont allaités pendant 6 à 12 mois, cela dépend de la vigueur de la mère ou encore de la disponibilité des ressources alimentaires.  

Après la période de reproduction certains mâles migrent vers le nord jusqu’au sud-est de l’Alaska ! D’autres restent toute l’année le long des côtes californiennes.  

Les jeunes sont indépendants au bout d’un an et seront matures sexuellement vers 4 ou 5 ans.  

La durée de vie maximale est de 17 ans dans la nature et peut monter à 31 ans en parc zoologique. Il est d’ailleurs possible de connaitre l’âge des otaries en regardant le nombre d’anneaux présent sur les coupes transversales des dents.

L’UICN classe l’otarie de Californie en préoccupation mineure.  

Pourtant elle fut menée au bord de l’extinction par les phoquiers jusqu’à l’interdiction de la chasse en 1980. Aujourd’hui, les effectifs sont estimés à 180 000 individus matures sexuellement et elle est protégée dans quasiment toute son aire de répartition géographique.  

Cependant, chaque année, de nombreux individus se noient dans les filets de pêche, s’empoisonnent avec les polluants ou succombent aux nouvelles maladies présentes dans l’environnement du fait d’espèces invasives. 

Et plein d’autres animaux

Notre parc zoologique accueille une des plus grandes diversités d’espèces animales en France, provenant des 5 continents.