LA CONSERVATION

La conservation, c'est quoi ?

On parle de conservation pour désigner les actions qui contribuent à la protection du monde vivant, et ainsi au maintien de l’incroyable biodiversité de notre planète.

Généralement désignée par le terme in situ, des actions peuvent être effectuées sur place, dans le milieu naturel. Contrairement aux actions dites ex situ, qui elles, sont faites en dehors du milieu naturel, et les zoos peuvent agir à ces deux niveaux !

Les actions in-situ désignent généralement les actions qui sont effectuées sur place, dans le milieu naturel.

A l’inverse, les actions dites ex situ, sont quant à elles réalisées en dehors du milieu naturel, au sein des parcs zoologiques par exemple.

DANS LE PARC

La conservation ex-situ rassemble toutes les actions opérées hors du milieu naturel, qui contribuent à la protection du monde vivant. Cette contribution englobe un panel très large d’activités qui suivent encore et toujours les missions principales des zoos, que sont la recherche, la sensibilisation ou encore la conservation de patrimoine génétique.

Recherche

La contribution des parcs zoologiques aux études scientifique est essentielle pour les chercheurs. Toujours dans un contexte éthique et non invasif, les scientifiques ont alors accès à des ressources précieuses pour leurs études. Les animaux de parcs zoologiques représentent fidèlement leurs cousins sauvages, dans un milieu contrôlé auquel ils sont tout à fait acclimatés. Ainsi, d’importantes avancées scientifiques peuvent avoir lieu sur le plan de la compréhension de l’éthologie, de la physiologie, de la nutrition… Autant de découvertes qui permettent d’améliorer le bien-être animal, de mieux comprendre l’impact de l’Homme sur les animaux sauvages et de trouver des solutions durables pour ne compromettre ni les activités humaines, ni la survie des animaux.

Sensibilisation

Si l’on veut changer les choses de manière pérenne, il est primordial d’éduquer le grand public à la conservation. Ce point clef s’initie par la (re)découverte et l’émerveillement du monde vivant. Cette reconnections de l’Homme avec le monde vivant qui l’entoure permet de donner envie d’être acteur de la préservation de la biodiversité. Il est bien connu que nous n’aimons que ce que nous apprenons à connaitre, et nous ne protégeons que ce à quoi nous tenons.

Préservation d’un patrimoine génétique

A la vitesse à laquelle le monde sauvage s’étiole, il est inévitable que certaines espèces disparaissent avant que nous n’ayons eu le temps de trouver des solutions durables. C’est alors là que les parcs zoologiques jouent un rôle important. En effet, le réseau étroit et dense que forme le monde des parcs zoologiques offre la possibilité de conserver de manière ex situ certaines espèces, en mutualisant l’ensemble des individus sous la bannière d’un seul programme, les EEP (EAZA Ex-situ Program). Aujourd’hui, ces espèces se reproduisent, et forment des populations stables et génétiquement viable. Cela est rendu possible grâce à un suivi précis et une participation active de la part de tous les zoos inclus dans le programme. Plus aucun prélèvement dans la nature n’est effectué depuis de nombreuses années, et les échanges d’animaux entre parcs se font de manière gratuite.

A ce jour, le zoo d’Amnéville participe à plus de 80 EEP.

De plus, si l’environnement in situ parvient à être suffisamment restauré, et ce de manière durable, il peut être nécessaire de réintroduire des animaux pour le retour ou la survie de leur espèce. Dans ce cas, les parcs zoologiques confient leurs animaux à des organismes spécialisés dans le process long et complexe de réintroduction.

A ce jour, le zoo d’Amnéville participe à 3 programmes de réintroduction.

SUR LE TERRAIN

En opposition, mais de manière essentielle et complémentaire, se tient la conservation in situ.

La conservation in-situ est l’ensemble des actions réalisées sur place pour protéger une espèce animale ou végétale dans son milieu naturel. Le succès de ces actions, généralement impulsées par des organisations locales, reposent sur l’instauration d’une cohabitation durable entre le monde des Hommes et de ses activités avec le monde sauvage.

Pour ce faire, il est important de permettre aux populations locales d’être sensibilisées à la valorisation de leur patrimoine naturel, et que l’ensemble des actions mises en place s’oriente vers le développement d’activités durables pérennes, économiquement stables, et surtout, respectueuse de la biodiversité qui l’entoure.

C’est alors sur ce point que le parc zoologique d’Amnéville intervient. Grâce à une collaboration bâtie sur des rencontres et des échanges avec des organisation locales, qui connaissent leur pays, les enjeux politiques, économiques, les cultures, les langues… nous pouvons apporter notre soutien, financier, en communication, humain ou de quelque manière qu’il soit, pour viabiliser un projet main dans la main.

Les organisations soutenues par le zoo d’Amnéville sont choisies sur des critères répondants à nos valeurs, basées sur la pertinence et la complémentarité des actions menées. L’appauvrissement en biodiversité d’un écosystème est une conséquence qu’il faut savoir traiter autant que la cause. Et pour ce faire, les axes de travail qui constituent les valeurs principales de notre zoo sont la recherche, la sensibilisation ainsi que la protection et la restauration de l’habitat.

A ce jour, le zoo d’Amnéville soutient 7 organisations partout dans le monde.

Ce soutient peut-être de formes diverses et variées, et nos équipes prennent le temps de construire un partenariat pertinent, basé sur les vrais besoins et moyens de chacun.

Pour ce faire, le Zoo d’Amnéville à crée le Fonds de Dotation Zoo d’Amnéville Conservation dont l’objet est de concourir à la protection de l’environnement naturel, de participer à la préservation de la biodiversité.

Parrainer un animal

Le lancement du fonds de dotation ne signifie pas le début de ces soutiens ! En effet, ce nouveau véhicule n’est que le remplaçant de l’association Zoo d’Amnéville Conservation, qui a permis depuis 1998 de reverser plus de 4 millions d’euros à une trentaine de programmes et organisations.