Otarie de Californie

Zalophus californianus

Ordre : Carnivores – Pinnipède / Famille : Otariidae / Genre : Zalophus

Poids

♀ 110 kg – ♂ 275 kg

Milieu

Milieux marins côtiers

Régime

Carnivore

Taille

200 – 220 cm

Gestation

11 mois

Longévité

20 ans

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Localisation

Côte ouest d’Amérique du nord/centrale et océan pacifique.

Qu'est-ce qu'une otarie de californie ?

Les otaries de Californie sont de grands mammifères grégaires que l’on trouve le long de la côte ouest d’Amérique du Nord. Dans l’eau, leur corps en forme de torpille peut atteindre une vitesse de 30 km/h.

Milieux marins côtiers, étage supra littoral (terre) et épipélagique (0-200m de profondeur)

Les trois sous-espèces d’otaries de Californie sont réparties selon des régions géographiques : la côte Pacifique, le golfe de Californie et les îles Galápagos. On trouve actuellement ces otaries dans l’est du Pacifique Nord, de la Colombie-Britannique (Canada) à la Basse-Californie (Mexique), dans le golfe de Californie et dans une population distincte sur les îles Galápagos. La population du Japon est maintenant considérée comme éteinte.

Les otaries de Californie ne se trouvent généralement pas à plus de 15 kilomètres du littoral du Pacifique. Elles se rassemblent généralement sur des îles et des rivages éloignés lorsqu’elles ne sont pas dans l’océan. Nombre d’entre elles se sont habituées à la présence humaine et s’échouent sur les structures artificielles, telles que les jetées et les bouées.

L’otarie de Californie atteint sa maturité sexuelle à l’âge de 4-5 ans. Le mâle pratique la polygamie avec un groupe de femelle grégaire, les lieux de mise bas et de reproduction sont les mêmes, les femelles entrant en chaleur 2 semaines après la mise bas. Durant l’année une ségrégation sexuelle est observable, les mâles migrent vers le nord alors que les femelles elles restent toute l’année à proximité des lieux de reproduction.

Ce sont des mangeurs généralistes, qui se nourrissent de harengs, de sébastes, d’anchois et d’autres poissons, de krill et d’invertébrés, comme les calamars et les pieuvres.

En tant qu’animaux sociaux, les lions de mer de Californie passent beaucoup de temps à communiquer entre elles. Qu’il s’agisse d’aboiements ou de grognements d’alarme, de bêlements ou de rugissements, les otaries de Californie sont l’une des espèces de pinnipèdes les plus bruyantes. Elles ont de nombreuses vocalisations utilisées non seulement sur terre mais aussi sous l’eau.

Les mâles patrouillent généralement leurs territoires aquatiques et terrestres et aboient ou rugissent pour mettre en garde les intrus, parfois même sous l’eau. Au cours de ces patrouilles, ils s’adressent aux autres mâles qui se trouvent à proximité. Ces comportements sont essentiels au maintien d’un territoire et comprennent des aboiements, des secousses de la tête, des regards obliques et des fentes vers les nageoires de l’adversaire.

Les femelles utilisent des cris spécifiques pour identifier leurs petits. Après la naissance, la femelle et le petit passent du temps à se câliner et à se parler. Ce processus imprime dans leur mémoire l’odeur et le son exacts de l’autre.

Les signaux visuels constituent une part importante de la communication non vocale des otaries. Les moustaches servent à se saluer et, associées à l’odorat, permettent aux mâles de déterminer la réceptivité sexuelle des femelles. Les mâles produisent des odeurs fortes lorsqu’ils sont en rut, ce qui est important pour le comportement reproducteur.

Les prédateurs de l’otarie de Californie sont les Grands requins (blanc, tigre) et les orques.

Les otaries peuvent être considérées comme des phoques à oreilles. Leurs pavillons d’oreille visibles les distinguent des phoques. Elles utilisent également leurs nageoires avant pour se propulser dans l’eau, alors que les phoques se servent principalement de leurs nageoires arrière pour nager.

Une couche de graisse isole le corps de l’otarie et le système circulatoire peut dévier l’approvisionnement en sang vers les extrémités et la surface extérieure du corps. Pendant ce temps, une couche de fourrure retient l’eau près de la peau et la réchauffe à la température du corps. La faible surface corporelle de l’otarie de Californie par rapport à son volume réduit également la quantité de chaleur perdue dans son environnement. La surchauffe peut souvent être un problème pour les otaries de Californie, et elles utilisent des moyens comportementaux pour se rafraîchir, comme se reposer avec une nageoire dans l’eau, retourner du sable sur leur dos ou s’éventer avec les nageoires dans l’eau.

Ces prédateurs ont d’excellents sens. Leur vue est bien développée, car ils passent beaucoup de temps sous l’eau avec des niveaux de lumière réduits. À la surface, où la lumière est vive et éblouissante, la pupille de l’otarie peut se contracter jusqu’à devenir un minuscule trou d’épingle, protégeant ainsi ses rétines sensibles.

Bien que ses oreilles soient petites, l’otarie peut très bien entendre, aussi bien en surface que sous l’eau. Ses oreilles sont également valvulaires et se ferment sous l’eau. Les otaries vocalisent souvent sous l’eau et sont capables de localiser facilement les sources sonores.

Leurs moustaches sensibles, appelées vibrisses, peuvent pivoter vers l’avant et détecter les légers mouvements des poissons nageant à proximité, ce qui permet aux otaries de Californie de trouver et de capturer des proies dans l’obscurité totale.

Les otaries de Californie semblent avoir un sens aigu de l’odorat. Leurs narines sont fermées au repos et doivent être ouvertes pour prendre une respiration.

La souplesse de leur corps leur permet d’effectuer des virages serrés et sinueux lorsqu’elles jouent ou poursuivent des poissons, pouvant ainsi atteindre rapidement des vitesses de 30 km/h lorsqu’elles chassent, évitent les prédateurs ou jouent tout simplement. Ayant une très bonne vue sous-marine, elles ne laissent que peu de chance à leurs proies. De nature solitaire dans cet exercice, il n’est cependant pas rare de les voir coopérer avec des semblables. Dans certains cas plus rares, en présence d’une abondance de nourriture il a déjà été observé une collaboration intime entre cétacés, oiseaux marins et otaries de Californie.

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