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Loup arctique

Canis lupus arctos

Ordre : Carnivora / Famille : Canidae / Genre : Canis

Poids

35-55 kg

Milieu

Plaine, forêt, toundra arctique

Régime

Carnivore

Taille

1m20

Gestation

2 mois

Longévité

10-15 ans

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Localisation

USA et Canada

Qu'est-ce qu'un loup arctique ?

En effet, ces 38 sous-espèces présentent des particularités permettant de survivre dans l’environnement où elles vivent. Les mâles peuvent peser entre 30 et 80 kg pour une taille comprise entre 1 et 1,30 mètre, queue comprise. Les femelles quant à elles pèsent entre 23 et 55 kg pour une taille comprise entre 87 cm et 1,20m. Les loups présentent une hauteur qui peut varier entre 60 et 90 cm. Les couleurs des individus changent selon l’environnement où les sous-espèces évoluent. Les sous-espèces du nord par exemple présentent des pelages clairs. Les sous-espèces plus au sud présentent des pelages dont les couleurs varient entre le le brun, le gris et le noir. De manière générale, les individus des sous-espèces originaires des régions nordiques sont généralement plus corpulent. Sa mâchoire possède 42 dents et la puissance est estimée à 150 kg/cm2.

Les loups arctiques possèdent un pelage blanc et pèsent en moyenne 45 kg. Son pelage est constitué de deux couches de poils. Lors de la saison hivernale, le loup arctique possède un pelage de bourre très dense permettant d’isoler du froid. Le pelage externe permet de protéger des potentielles blessures. Lors de la belle saison, le loup perd son pelage d’hiver et présente alors un pelage ébouriffé qui peut tendre sur le jaune.

Canis lupus, était présent sur quasiment l’ensemble des terres de l’hémisphère nord de l’arctique au nord jusqu’au centre du Mexique en Amérique, jusqu’en Afrique du nord ainsi qu’en Asie du sud. Ayant colonisé de nombreux environnements très différents les uns des autres, il a dû s’adapter aux conditions de vie rencontrées. De ce fait 38 sous-espèces de loups sont reconnues par le monde scientifique. Elles varient morphologiquement et génétiquement les unes des autres.

Le loup arctique, Canis lupus arctos, est uniquement présent dans les régions nordiques de l’Amérique du nord, en Alaska, au Canada et au Groenland. Contrairement aux autres sous-espèces de loups, il vit dans l’un des milieux les plus hostiles de notre planète, il doit être capable de supporter des températures pouvant atteindre -50°C.

Le loup est un animal social qui vit en meute avec une hiérarchie stricte. Au sommet de la hiérarchie se trouve un couple dominant qui est le seul à pouvoir se reproduire. Les autres membres de la meute sont les jeunes du couple de différentes générations. Le rang dans la hiérarchie est déterminé par le caractère et l’âge. La place qu’occupe chaque individu détermine par exemple l’ordre d’accès à la nourriture. De nombreux comportements, postures et expressions faciales permettent de montrer la dominance ou à l’inverse la soumission. Le dominant porte la queue bien droite et mange en premier alors qu’un individu dominé replie sa queue entre les jambes et mange en dernier. Le nombre d’individus au sein d’une meute varie selon la taille du territoire et l’abondance des proies.

Les loups arctiques chassent de grosses proies comme des bœufs musqués pouvant atteindre 400 kg, permettant alors à un grand nombre d’individus de se nourrir. C’est pourquoi il n’est pas rare de voir des meutes constituées de 15 individus.

Lorsque le mâle et/ou la femelle dominants sont incapable de tenir leur place dans la hierarchie les autres individus saisissent leur chance et la meute éclate. Cela implique des départs d’individus et le changement de la hiérarchie avec de nouveaux dominants.

Les loups se déplacent généralement de nuit à un rythme de 8 km/h avec des pointes de vitesses de 55 à 70 km/h. De ce fait, les loups peuvent parcourir jusqu’à 200 km en une seule journée. C’est un bon nageur et il peut réaliser des sauts de 7 mètres.
Les hurlements permettent aux individus d’une meute de communiquer entre eux pour se rassembler pour la chasse ou pour resserrer les liens sociaux par exemple. Mais cela est aussi fait pour indiquer à une autre meute que le territoire est déjà occupé. Les individus dominants marquent le territoire olfactivement grâce aux excréments.
La position des yeux permet de voir à 250° contre seulement 180° pour l’homme. Le loup possède une excellente ouïe, les oreilles, capables de bouger indépendamment, captent des sons jusqu’à 40 kHz, contre 20 kHz seulement chez l’homme.
Le loup possède un tissu au niveau de la rétine appelé le tapetum lucidum. Cette structure permet d’augmenter la lumière captée par la rétine et donc de voir avec une luminosité très faible.

La période de reproduction commence dès janvier pour les populations du sud alors que celles du nord se reproduisent plus tard, vers le mois d’avril. Les femelles sont en chaleur une seule fois par an pendant 5 à 14 jours. Après l’accouplement une tanière est creusée afin de permettre l’élevage des petits en sécurité. La tanière présente une entrée en descente suivie d’une remontée permettant d’éviter les inondations. Après 2 mois de gestation la femelle met au monde 6-7 louveteaux qui restent dans la tanière environ 10 semaines. Tous les individus de la meute s’occupent des louveteaux, permettant aux aînées d’apprendre à élever des petits. Ces derniers sont nourris par régurgitation durant presque 2 mois avant de pouvoir manger de la viande par eux même. A la naissance les louveteaux pèsent 500 grammes et sont aveugles et sourds. Vers 10 ou 15 jours les yeux commencent à s’ouvrir puis vers 25 ou 30 jours les petits sont capables de marcher et de vocaliser. A la fin de l’été les louveteaux quittent la tanière et se rendent au différents lieux de rendez-vous, lieux où se trouvent la meute. Après 10 mois, ils commencent à prendre part à la chasse. Pendant la première année, les louveteaux présentent un pelage plus sombre que les adultes. C’est ensuite vers l’âge de 2-3 ans que les jeunes peuvent partir d’eux même ou être chassés par les parents si la meute commence à être trop nombreuse. Lors de la première année de vie, de nombreux louveteaux succombent des blessures infligées par les grosses proies lors des chasses, de la faim et de maladies. Dans le milieu naturel, la durée de vie des loups dépassent rarement les 10 ans.

Le loup est carnivore et peut chasser seul ou en meute. Il peut également voler la proie d’autres prédateurs ou se nourrir de charognes. Au Canada, le loup arctique chasse de grosses proies comme des bœufs musqués pouvant atteindre 400 kg. Un loup peut ingurgiter jusqu’à 9 kg de viande en un repas permettant alors de survivre les jours d’après s’il n’y a pas de succès à la chasse.
Le loup arctique est un opportuniste, il chasse le bœuf musqué mais aussi le renne ou le caribous mais lorsque ces grosses proies se font plus rares il peut se tourner vers de petits mammifères tels que des lièvres ou des oiseaux. Le taux de réussite des chasses reste cependant très faible.
Ils mangent en moyenne 2 à 5 kilogrammes par jour mais certains jours ils peuvent en manger jusqu’à 8 ! En effet, ils maximisent les apports tant qu’il y en a pour pouvoir faire face aux jours où la chasse n’est pas couronnée de succès.
Les loups arctiques n’ont pas de prédateurs naturels, seuls quelques conflits peuvent avoir lieu entre différentes meutes de loups ou si une meute croise un individu seul.
En tant que superprédateurs, ils sont des témoins d’un milieu naturel en bonne santé. Lorsqu’ils chassent, ils privilégient les individus malades ou blessés permettant donc de limiter la propagation de certaines maladies mais aussi de réguler les populations d’herbivores. Un trop grand nombre d’animaux de proies empêcherait une bonne régénération des forêts.
Les loups possèdent un odorat et une vue très développés permettant de chasser aussi bien de jour que de nuit. De ce fait, les loups chassent principalement au crépuscule. L’odorat est très développé et peut détecter une proie à 270 m contre le vent grâce à une truffe 100 à 10 000 fois plus développée que nous.

A noter que le loup, comme tous les prédateurs d’ailleurs, ne peut en aucun cas entraîner la disparition de leur proie. En effet, un équilibre s’établit entre les populations de proies et de prédateurs. S’il y a beaucoup de proies, le nombre de prédateurs augmente et inversement, si le nombre de proies diminue alors le nombre de prédateurs diminue.

Les populations locales désignent le loup arctique par plusieurs mots : “amarok” en inuit, “amagok” en inuvialuit, “amaguk” en inupiat.

Historiquement en France, le loup européen était présent sur tout le territoire. A la fin du 18ème siècle, il restait entre 10 000 et 20 000 loups sur notre territoire. Cependant après de multiples battues c’est en 1882 qu’une loi est finalement adoptée dans le but d’exterminer le loup. C’est donc plus de 6 000 loups qui ont été ainsi abattus en l’espace de 7 ans. Sur notre territoire, l’espèce s’est officiellement éteinte en 1930.
Heureusement, des individus sont revenus naturellement depuis l’Italie. Des indices de la présence du loup en France étaient déjà visibles dans les années 1980, mais c’est en 1992 que le loup a officiellement fait son retour dans nos contrés et plus précisément dans le parc national du Mercantour. De là, il a colonisé les territoires vacants, surtout dans les massifs montagneux.
De nos jours, c’est donc la sous-espèce italienne, Canis lupus italicus, que l’on retrouve dans les Alpes, les Vosges, le Jura, le Massif-Central et les Pyrénées. Cette colonisation a été rendue possible grâce à un protection, au retour des proies ainsi qu’à un reboisement du milieu.

Ce loup se caractérise par un pelage de couleur gris fauve avec un poids moyen de 35 kg
Il chasse des proies de taille moyenne comme des chevreuils et des sangliers, de ce fait la carcasse ne peut nourrir que peu de loups c’est pourquoi les meutes sont constituées en moyenne de 5 individus et au maximum de 8 à 10 individus.
En l’an de grâce 2021, les recensements ont estimé à 921 le nombre d’individus dans notre pays. Le dernier recensement en date de 2023 indiquait 906 individus.

Cependant les conflits entre les Hommes et les loups sont encore nombreux du fait des attaques sur le bétail. De plus, le loup pratique le surplus killing, ce qui signifie qu’il tue plus de bétail que ce qu’il va manger. En 2022, selon la DREAL ce serait plus de 4 000 attaques de loups en France pour plus de 12 000 animaux tués. Le cheptel français est estimé à plus de 7 millions de têtes…
Heureusement des solutions existent comme le gardiennage de nuit ou les chiens de troupeaux. En effet, il est important de trouver des solutions pour cohabiter avec ce prédateur utile pour la bonne santé de l’environnement.

En raison des persécutions humaines et de la destruction du milieu de vie, les populations de loups, Canis lupus, ont considérablement diminué à travers le monde. Seules quelques régions du monde au Canada, aux USA, au Mexique ainsi qu’en Eurasie accueillent des populations. En effet les croyances tenaces du loup mangeur d’homme et de menace pour le bétail ont presque entraîné l’éradication du loup.
Le loup arctique vivant dans des zones isolées du nord, les menaces qui pèsent sur lui sont la destruction et la fragmentation de son habitat. Ses ressources alimentaires étant d’ores et déjà réduites suite aux réchauffement climatique, la construction de mines, de routes ou encore de pipeline renforce la disparition progressive de ses proies.

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